Armand Point*Musa*1895 |
Me ne andavo, coi pugni nelle tasche sfondate,
E pure il mio paltò diventava ideale;
Andavo sotto il cielo cielo, mia Musa, a te leale;
Amorose avventure, magnifiche e sognate!
Nei miei soli calzoni un buco s’allargava.
- Sognante Pollicino, sgranavo nella corsa
Rime. La mia locanda era lassù, nell’Orsa.
- Soavemente in cielo le mie stelle frusciavano.
E le ascoltavo, ai bordi di qualche strada assiso,
In quelle dolci sere di settembre, col viso
Bagnato di rugiada che ha di vino il vigore;
E, rimando nel mezzo di buiori fantastici,
Tiravo, come corde di una lira, gli elastici
Delle scarpe ferite, un piede accanto al cuore!
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Ma Bohème
(Fantaisie)
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !
3 commenti:
Che poeta, questo ragazzo!
Buon w-e! Continua l'estate meteorologica. Se Babbo Natale arriva prima gli si sciolgono le renne... ;)
Che bel pomeriggio ad Asiago, ancora pienissima a qualche giorno dall'inizio della scuola, da godere, perchè tra poco lì dovranno accendere il caminetto...
Immagino... se poi è anche buona come il suo formaggio... :P
Un abbraccio: ora fa un po' più fresco e non ci appiccichiamo!
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