tra le due finestre, al di sopra,
Della televisione disamorata, e la sera, nel golfo
di tetti a sinistra della chiesa, quando la luce,
Si concentra, quella che scivola, allo stesso tempo, in
due estuari obliqui, e immutabili, nell’immagine,
Io mi siedo, su quella sedia da dove si vede,
contemporaneamente
l’immagine interiore la fotografia, ed intorno ad essa,
ciò che mostra,
l’immagine interiore la fotografia, ed intorno ad essa,
ciò che mostra,
Che la sera, soltanto, coincide, per la direzione della luce,
con essa, se non fosse che, a sinistra, nell’immagine,
tu guardi,
Verso il punto dove io mi siedo, a vederti, invisibile
adesso, nella luce,
Della sera, pesante, sul golfo di tetti tra le due
finestre, ed io,
In assenza del tuo sguardo, che fissa, nell’immagine, il
pensiero
di quell’immagine, a questo dedicata, alle sere di adesso
senza di te, a fuoco,
di quell’immagine, a questo dedicata, alle sere di adesso
senza di te, a fuoco,
Vacillante dal dubbio di ogni cosa.
****************
Cette photographie, ta dernière
où tu l'avais mise, entre les deux fenêtres,
Et le soir, recevant la lumière, je m'assieds, sur cette
chaise, toujours la même, la regarder, où tu l'as posée,
entre les deux fenêtres,
Et ce que l'on voit, là, recevant la lumière, qui décline,
dans le golfe de toits, à gauche de l'église, ce qu'on
voit, les soirs, assis sur cette chaise, est, précisément,
Ce que montre l'image laissée sur le mur, sur le papier
brun sombre du mur, entre les deux fenêtres, la lumière,
Avance, en deux langues obliques, coule, dans l'image,
vers le point exact où le regard qui l'a conçue, le tien,
a conçu de verser indéfiniment de la lumière vers qui
moi, la regarde,
Posée, au coeur, de ce qu'elle montre,
Parcequ'en ce coeur, le coeur de ce qu'elle montre, que
je vois, il y a aussi, encore l'image elle même, contenue
en lui, et la lumière, entre, depuis toujours, depuis le
golfe de toits à gauche de l'église, mais surtout il y a,
ce qui maintenant manque
Toi. parceque tes yeux dans l'image, qui me regardent,
en ce point, cette chaise où je me place, pour te voir, tes
yeux,
Voient déjà, le moment, où tu serais absente, le pré-
voient, et c'est pourquoi, je n'ai pas pu bouger de ce lieu-
là.
♥♥♥
Maria Callas
2 dicembre 1923
2 dicembre 2013
3 commenti:
Splendida Maria
Molto bella lei, elegante come sempre, e molto bella la poesia. Si sente che è stata dedicata a Maria con grande partecipazione.
Buonanotte.
Sì splendida, doveroso per me!
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